La crise économique de 2008 a déclenché un effritement de la société salariale, avec entre autre une augmentation des licenciements, du chômage des jeunes, et des emplois précaires. Ce contexte de vulnérabilité redéfinit le social, marquant une remise en cause radicale de l'État social. En effet, "la responsabilité individuelle envers la société précède la responsabilité collective envers les individus".
Les individus sont désormais perçus comme responsables de leur propre employabilité et bien-être, ce qui engendre certaines conséquences. Ce colloque avait donc en vue de se questionner sur ces dernières : - La psychologisation du social. - La technicisation des métiers du social, fruit des impératifs néo-managériaux d'efficience et de rationalité économique - L'ouverture de l'action publique par la sémantique de la vulnérabilité à un régime d'attention et de soutien aux usagers en tension entre vulnérabilité et autonomie.